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LE PPE ET LA FILIÈRE ÉLECTRICITÉ.png
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Le Programme Progressiste de l’Énergie de la FNME-CGT (PPE FNME) s’inscrit dans l’orientation de la FNME CGT de service public de l’énergie, avec, en son sein, les filières électricité et gaz..

Choisissons le PPE.

A partir de l’acte unique signé par les 12 pays européens en 1986 et ratifié en 1987, le système électrique français a été progressivement déstabilisé par la création d’un marché européen de l’électricité à partir d’un bien non stockable1. L’ouverture totale à la concurrence a été effective en 2007.

En parallèle, l’Etat a favorisé l’intégration d’ENRi dans le mix énergétique par une politique forte de subventionnement (121Mds€ d’engagements contractuels sur les années à venir)

sans compter les engagements à tenir à travers la nouvelle PPE. Si on trouve un intérêt indéniable à ces énergies, les principales sont non pilotables et se substituent déjà à des moyens bas carbone. Au-delà d’une nécessaire planification dictée par les contraintes techniques des réseaux, il aurait été nécessaire de disposer en même temps des capacités de stockage de masse pour qu’elles jouent un rôle de premier ordre dans le mix énergétique et ne conduisent pas à seulement perturber un équilibre particulièrement instable, l’électricité ne se stockant pas.

Car la dogmatique concurrence prônée par Bruxelles et mise en œuvre par nos gouvernements successifs, complétée

au fil des dysfonctionnements et déséquilibres des marchés par des mécanismes de régulation et de subventions très complexes, sert essentiellement des intérêts privés. L’opacité générée par ce marché annihile toute vision stratégique de long terme de ce secteur autrefois à la main de l’Etat. Les acteurs d’aujourd’hui, à l’appétit financier sans mesure, sauront jouer avec des outils industriels, quitte à en accélérer leur vieillissement, quitte à nier toute optimisation pourtant dans l’intérêt d’une transition énergétique réussie pour tous les citoyens.

La récente crise sanitaire doit remettre au centre des débats la question de la maîtrise publique de ce bien de première nécessité au moment où la transition énergétique s’impose à tous y compris les plus démunis. Transition énergétique axée vers le report des usages carbonés vers ceux bas-carbone. Cette crise repose également fortement la question de la nécessaire continuité de service et celle de l’indépendance énergétique.

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